mardi 20 septembre 2011

Premiers pas au pays des british !

L’euphorie est immédiate à la descente de l’avion. On cherche immédiatement un taxi. Le réflex français surgit irrémédiablement «  Ce taxi est déjà occupé ». En fait non, c’est juste le chauffeur mais à droite évidemment ! Tout est très vert, les bâtiments ressemblent à ceux dans billy eliott.



Le chauffeur nous dépose à l’adresse de Marion qui était la plus exacte. On m’indique à peu près où est ma résidence.  Je me lance donc dans cette recherche faramineuse. Ici, le ridicule prend ses aises. Mon sac de 15 kilos sur le dos, la valise de 20kg  qui traine, lautre valise de 10 kg qui s’enchaine poteau sur poteau. La cheville se tord, mes cheveux ont un gout dénué pour mes yeux, les 2 mains prises, je m’efforce de souffler dessus espérant les chasser,  en vain.  Alors je fais chaque ruelle, demande aux passants qui m’indiquent des chemins différents, puis je finis enfin par trouver Mulberry Court.

Le concierge est charmant, et surtout compréhensible, ce qui est appréciable. Découverte de la chambre. J’ai pratiquement aucun rangement, et les allergies s’épanouissent à merveille entre la moquette et les rideaux. En revanche, ma cuisine est parfaite, très grande avec un salon. Mes collocs sont chouette, un irlandais, une anglaise (super cool !) et un anglais. L’appartement de marion, c’est juste l’inverse, sa cuisine est pas au top et sa chambre est nickel.
Puis on découvre réellement les lieux, il y a ni couverts, ni casserole rien du tout.  On se lance à présent dans la grande course au mobilier.. La première nuit, je me fais un traversin avec tous mes habits recouverts avec une serviette de bain, il faut bien l’avouer : il a de la gueule ! J’ai la foi de bien dormir.  Mais c’est un véritable echec. Entre le matelas sur ressort, le « traversin » qui ne cesse de s’expatrier et les collocs qui débarquent à minuit, la nuit est plutôt désastreuse.
 N’ayant pas d’assiettes le premier midi, on mange de la salade dans une casserole.  Mes collocs me regardent d’un air bizarre, puis probablement se contentent de penser que c’est à la mode chez les français ! On cours partout, on compare les prix, on achète le plus utile. On finit par acheter des assiettes de dinette et des verres à bières (et oui c’était les moins chers !). Le soir, on est épuisées et nous avons des problèmes d’ordinateurs. Marion n’a pas d’accès internet, et moi l’adaptateur ne fonctionne pas pour le recharger.
Bêtement, on s’aperçoit que sans internet le moral est très bas. On a aucun accès aux mails de l’université, internet nous permet de trouver les lieux plus facilement et également nous permettre de vous parler ! Finalement, un étudiant nous aide à mettre internet sur l’ordinateur de marion. On a donc respectivement nos géniteurs, nos copains, nos proches sur skype et c’est un véritable bol d’air !

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