vendredi 18 mai 2012

Norway, a dream country ?


Le 11 Avril, j’embarque dans ces aéroplanes modernes de notre compagnie lowcost favorite, j’ai nommé Ryan air. Chaque atterrissage est une aventure avec eux. Après 8 longues heures d’attentes à Oslo, j’arrive enfin dans la ville de ma copine Mathilde (cité dans un article précédent). Me voilà, dans le beau pays de la Norvège, Bergen plus précisément. Je rencontre ainsi un nouveau style de vie Erasmus.


Mathilde est donc partie un an avec 3 camarades de science po’ à Bergen. 
Je dois vous avouer que je me sens assez intimidée à l’idée de connaitre ses copains science po’,  cette fameuse élite que représente l’école. Et si je me sentais toute petite face à leurs connaissances variés et leur culture générale relativement vaste ? Je rencontre au contraire des gens tout à fait abordable et ouvert d’esprit ce qui n’est pas à m’en déplaire.
Je découvre  également notre pouvoir d’achat en Norvège. A 15 euros, la boite de céréales, la bouteille de lait et une courgette.  Visiblement, nos créativités culinaires et nos activités vont être plutôt limitées. L’ambiance joyeuse de cette collocation règle donc facilement le problème.
Le partage est à l’ordre du jour,  ainsi  chacun y va de sa spécialité chili con carne, pizza, tarte aux pamplemousses.  Les jours de pluies sont animés par des jeux de sociétés, on part du basique jeu de cartes, aux jeux les plus bizarres imaginés dans ce monde. Je me rétame ainsi royalement sur la devinette d’Aladin. En effet, les basiques ne sont plus là. Bref, l’ambiance est plutôt fun.

Les soirées se font dans la cuisine et se poursuivent dans la petite boite de nuit de la cité universitaire (qui entre nous reste ridicule comparé à notre fameux heebee jeebees !). Chaque vendredi est doté d’un thème, ce vendredi 13 c’est soirée hippie ! Chacun y va de sa trouvaille, de la fleur crée en vieux bout de papier au paréo jusqu’à l’écharpe noué sur la tête ressemblant nettement plus à Jack Sparrow qu’à un vieux babos des années 68, m’enfin la bonne humeur y est.
L’ambiance du groupe ne se limite pas aux débats politiques, les sujets sont diverses et les blagues des plus enfantines sont la bienvenue. Les amoureuses de certains  amènent leur féminité. Et le fameux sportif, joueur de hockey  apporte sa touche de simplicité et de fraicheur, ce qui vient compléter parfaitement cette collocation. Bref, leur stylus est plutôt cool.



On part ensuite à la découverte de la ville. Bergen est entourée de montagnes. On grimpe ainsi Ulriken, le paysage qui se dévoile à nous est assez incroyable. On surplombe la ville avec la neige sous nos pieds. On part se balader pour découvrir la merveille des fjords. On est bien loin de la grande ville, et cette sérénité qui règne est abondement  apaisante. Alors on reste là, allongés dans l’herbe à chercher des formes dans les nuages. 




Mathile m’a également présenté le système Norvégien.  Je vais essayer de partager mes quelques restes d’informations.

Pour ma part, je trouve ce modèle assez éblouissant.   Ce royaume a d’autant fait de progrès économique que social. Bien que ce pays est une parfaite ruine pour notre porte monnaie français, c’est loin d’être le cas pour les Norvégiens. Avec un smic à 2000 euros, ils peuvent vivre convenablement dans leur pays mais surtout voyager pour pas cher. Résultat les vols sont plutôt rares, et la confiance des norvégiens est d’autant plus grande. Leurs maisons ne sont jamais fermées à clé. Mathilde m’a même raconté qu’un hôte leur avait proposé de lui faire un virement pour les nuits passés quelques jours après leur départ. En France, c’est presque la première chose qu’on fait en arrivant à l’hôtel : payer.

Leur conscience écologique leur amène également à rembourser l’emballage des produits lorsque tu les ramène au magasin. Cependant, c’est l’un des rares pays au monde à autoriser la pêche à la baleine. Et par curiosité et excitation folle, j’ai goûté. Honnêtement, cette texture étrange  ressemble à de la viande avec un goût de poisson. Bref, j’ai goûté de la baleine.



En termes de sécurité sociale, ils sont très bien lotis également. A chaque naissance, un paiement de 200 euros doit être convenu puis les soins seront remboursés tout le long de la vie. Personnellement, en France je suis encore et toujours perdue entre la LMDE et la complémentaire.
Chaque enfant né sur le territoire norvégien bénéficie des droits norvégiens.
Quand au système éducatif, ils ont la possibilité de choisir leurs cours en anglais ou en norvégien. Leur niveau d’anglais est donc très nettement supérieur aux nôtres. La casi-totalité des services sont public. Il y a seulement 3 % d’écoles privés et donc pas d’élites, pas de grandes écoles, pas de diplômes achetés.  Le nombre d’heures de cours restent très limité au maximum 8h de cours par semaine. Ma copine Mathilde a un emploi du temps assez chargé, 2 heures de cours par semaine.
Ce qui leur permet de se préoccuper de leur épanouissement personnel, nombreux sont les jeunes norvégiens à  consacrer  leur précieux temps au bénévolat dans des associations, clubs sportifs, voyages… Les étudiants faisant une césure d’un an à l’étranger ne sont absolument pas mal vus. Au contraire, cela  représente une prise de responsabilités et un temps de réflexion sur son futur métier. 
Le sport est également à l’ordre du jour, leur routine est donc d’aller randonner été comme hiver en courant ou en marchant. Je suis épatée par le nombre de sportifs. 

M’enfin cessons de les enchanter, blâmons les là où nous pouvons. Mes minces connaissances sur le système m’amène à découvrir un point négatif. L’inconscience des jeunes filles. Il n’est pas rare qu’une fille imbibée d’alcool se retrouve enceinte à un âge prématuré. Il me semble qu’en France, en règle générale la prévention a été efficace autant sur les risques de maladies sexuellement transmissible qu’au risque de tomber enceinte très tôt. 

Ce  système doit forcément être truffé d’aspects négatifs mais cette première vision est clairement idyllique




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