vendredi 9 décembre 2011

20 years old in Liverpool.


16 Novembre 2011  16h et quelques,  sayé, j’ai déjà passé 20 années.  20 ans , 1/5 d’un siècle, 2 décennies, des millions de fous rires, des milliards de boulettes … Et 20 ans, que je ne comprend toujours pas pourquoi on fête le jour de l’accouchement, chaque année. Nous sommes tous ravis de souffler des bougies en hommage à la  souffrance de notre mère durant quelques heures, c’est charmant.  Pourquoi pas célébrer les premiers pas, le premier sourire, la première chute (oui, parce qu’entre nous une chute est bien plus comique qu’une naissance d’un être humain).  Bref, je me pose des questions inutiles.

Hormis ce détail, je m’avoue être une adepte du traditionnel anniversaire.   Chaque année, c’est la même rengaine. L’occasion de se retrouver tous les 5, les géniteurs, mes deux frères, et moi-même.
On essaye de s’accorder entre les voix, on tente de se faire un cadeau convenable, on écrit même des bons quand l’heureux élu est chanceux.  Puis, il faut surtout ne pas se rater en soufflant les bougies, parce que notre mère joue sa vie si on en loupe une. Bref, on se marre bien chez la FF. 

De ce fait, j’appréhendais un peu la solitude de l’anniversaire à Liverpool.  Mais Marion Bardini ne rate pas à l’appel.  Ainsi, on a notre petit festin à nous, foie gras (apporté avec gentillesse inouïe par notre cher ben) et confiture de figues répondent présents ! On le fait même testé à ceux ont les papilles gustatives réduites aux néants, j’ai cité les anglais. Eux, qui trouvent ça si scandaleux de gaver les oies, apprécient tout de même !
 
C’est ensuite que des filles, des toulousaines  flamboyantes dotées d’un grain de folie, le genre de filles qu’on  remarque surtout par leur nuisance sonore,  qui se marrent pour peu, et qui se trouve être mes amies, me surprennent à se retrouver chez notre grande blonde favorite, j’ai nommé Fanny. C’est ainsi qu’en décrochant à un appel skype, je me retrouve avec les yeux trempés en entendant les cris si connus de cette gente féminine. Le bol d’air de les voir toutes réunis jusque parce qu’on est le 16 Novembre, la classe à l’état pur. 




J’enchaîne aussi vite, avec la famille. Ils sont tous là assis autour de la table, les plats ont l’air goutés, mes papilles deviennent folles, la nappe blanche est sortit, les blagues de mes frères sont également au rendez vous, ma grand-mère qui  ne comprend pas le système de Skype (« Demandez lui si elle va bien ! » «  Elle entend Mamie, tu peux lui dire directement » « Hein ? »). C’est bon, on est bien au domicile parental, tout y est.
  La performance des progrès techniques est assez exaltante, même quand on a 20 ans. J’ai même envie de leur demander de me passer le sel.  « Ah non, t’es encore à 1134 kilomètres, débile» .



Ce Mercredi 16 Novembre, jour en hommage à l’agréable moment  que j’ai fais subir à ma chère génitrice fut, clairement chouette !

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